العم المجاهد مكي أحمد المدعو بالبركة Mekki Ahmed ELBARAKA

Mekki Ahmed ELBARAKA a pleuré une seule fois dans sa vie c'était en écoutant les informations
à la radio sur la discorde du congrès de Tripoli l'Eté 1962.

Voici un témoignage écrit par Alla Belhadj sur Mekki Ahmed ELBARAKA.

" Je revois Mekki Ahmed dans son costume gris foncé, une chemise blanche, une cravate noire et surtout son traditionnel fez,
de couleur Bordeau, significatif, à l'époque, de son appartenance au mouvement nationaliste, déambulant, majestueusement, dans
les rues d'Ain Sefra.
Courtois, le sourire aux lèvres, il répondit aux questions des uns et des autres, s'enquérant à l'occasion de leur situation.
Il jouissait d'une autorité morale, tout aussi bien, auprès de la communauté musulmane dont il était l'un des fils que de la
communauté européenne. Et ce n'était pas le fait du hasard s'il se trouvait à la tête d'une cellule d'un parti d'avant-garde
qui défendait tout haut les intérêts des autochtones.
Avec sa haute stature et son air grave et solennel, il personnifiait à lui seul la justice, la liberté l'égalité.
Des hommes meurent, mais leurs actions survivent car il existe d'autres hommes pour prendre la relève, ceci jusqu'à la fin
des temps."

Mekki Ahmed dit el Baraka Allah yarhamou était un nationaliste de la première heure à Ain-Séfra .
Il a été plusieurs fois arreté par les autorités françaises durant les années 40 et 50

Après l'indépendance il s'est installé à Oran et n'est plus revenu à Ain-Séfra .
A la fin des années 60 on lui a demandé pourquoi n'était-il plus revenu à Ain-Séfra ?

Il répondit :

OUACH MEN OUJAH N'CHOUF BIH NASS AIN-SAFRA ?

j'ai honte de revoir les gens d'Ain-Séfra
Je leur avais promis monts et merveilles si on accedait à l'indépendance ...